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XII

Cette page reproduit un chapitre de
Sous le ciel pâle de Lithuanie

de Jean Mauclère

Librairie Plon
Paris, 1926

dont le texte relève du domaine public.

Cette page a fait l'objet d'une relecture soignée
et je la crois donc sans erreur.
Si toutefois vous en trouviez une,
je vous prie de me la signaler !

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XIV

Je tiens à souligner au lecteur de cette page que les attitudes qui y sont exprimées, inacceptables, ne sont pas les miennes, mais celles du document source ; elles reflètent l'époque et le parcours de l'auteur.

 p103 

[Bandeau décoratif : Une paysanne en costume brodé, avec sa houlette, surveille un mouton solitaire qui regarde l'horizon lointain. Le ciel est un espace surréaliste de lumières et de comètes.]

XIII

Des églises baroques au ghetto mystérieux

Aujourd'hui, portons à quelques personnalités les hommages d'un Français. A tout seigneur tout honneur : Mgr Matulievicz, évêque de Vilna, aura notre première visite.

Le prélat nous reçoit dans un haut salon auquel les portraits de ses prédécesseurs, sur l'ancien siège lithuanien, donnent grande allure. En un excellent français, il m'entretient de choses tristes : bon père, il souhaiterait de voir régner la paix entre tous ses enfants… bientôt peut-être sera-t‑il appelé à d'autres devoirs…1

Je rencontre auprès de lui un prélat de formation française, Mgr Viscontas, secrétaire de la curie épiscopale. C'est l'esprit le plus fin, le plus ouvert aux choses et aux manières d'Occident ;  p104 parmi d'autres ouvrages, on lui doit une Lithuanie religieuse, écrite dans un français remarquable, monument d'érudition et de clarté, qui aide singulièrement à comprendre l'aversion profonde inspirée par la schismatique Russie aux populations catholiques qu'elle opprimait.

— Vous ne pouvez être venu à Vilna sans avoir vu le docteur Basanavicius, me dit V…

— …Ce savant éminent qui a publié un essai sur les rapports du lithuanien moderne avec le thrace ancien ?

— C'est le Père de la Renaissance lithuanienne. Né en 1851 dans le gouvernement de Suwalkï, il prit son doctorat en médecine à la Faculté de Moscou, puis il commença la publication, en Lithuanie allemande, d'une revue l'Ausra (l'Aurore), destinée à renforcer le sentiment national chez les lithuaniens, ses frères. La Russie prit ombrage : Basanavicius dut s'exiler en Bulgarie, où il composa une Histoire du peuple lithuanien. Revenu à Vilna depuis 1905, il y fit construire, grâce à la colonie d'Amérique, un théâtre et un musée national, et se dévoua à l'éducation du peuple.

Après une brève visite à l'éminent vieillard, nous voici repartis, en flâneurs, par la ville aux cent clochers.

Cette abondance d'édifices religieux est une caractéristique de Vilna. A chaque coin de rue, on voit apparaître une tour ou une coupole se haussant par-dessus les toits des maisons,  p105 d'ailleurs plus élevées et plus importantes qu'à Kaunas. V… me fait remarquer :

— Jusqu'à la fin du seizième siècle, comme on peut le voir d'après l'atlas urbain publié par Bruyn et Hogenberg en 1576, Vilna n'était guère qu'un inextricable chaos de maisons de bois à un seul étage. Puis les riches marchands, qui firent la prospérité de la ville, introduisirent la mode, si coûteuse qu'elle fût, des bâtiments de briques et de pierres. Les effroyables incendies de 1748 et 1749, qui anéantirent, en plus des demeures particulières, dix-neuf églises et trente-trois palais, firent renoncer définitivement aux constructions de bois. Au commencement des temps modernes triompha l'attique polonaise, dont vous voyez ici l'un des plus beaux exemples.

Nous sommes, rue du Château, devant une demeure dont les deux étages se couronnent d'un large fronton rectangulaire, masquant la chute du toit qui s'incline en pente unique vers la cour, à la façon d'un béret tiré sur la nuque. Cette paroi aveugle est décorée de festons et d'une frise à arceaux que supportent, alternativement, des corbeaux sculptés et des colonnes engagées. L'ensemble est très particulier, et si la compagnie d'infanterie qui passe dans la rue est presque française, avec ses bourguignottes et le chant vif de ses clairons, cette attique nous rend aussitôt la juste notion des distances.

— Il est temps, me dit V…, que vous voyiez de plus près le baroque lithuanien. La destruction presque totale de la ville par les Russes,  p106 en 1655, nécessita la reconstruction des églises, pour la plupart du moins. Ces travaux, qui s'étendirent sur près d'un siècle, présentent un mélange de la renaissance italienne et du style Louis XV. Par-dessus tout, ils se réclament souvent d'idées dont le moins qu'on puisse dire est que, par suite peut-être de la fusion du goût local avec les influences d'Autriche, de Saxe, et surtout de France, elles sont vraiment baroques. Ajoutez-y les exagérations d'un rococo très méridional, et vous allez voir… l'église des Dominicains, la plus typique du genre.

Cette église est une merveille ; mais une merveille baroque, à coup sûr. Baroque, le groupe des cinq autels géants accolés, et de dimensions si inusitées, que le contraste s'impose ici violemment avec les lignes harmonieusement ordonnées de la Renaissance ; ils constituent à eux seuls un monument rutilant de couleurs, tout gondolé de formes, Louis XV combien exagéré. Baroques, les piliers qui, dans un affaissement figuré de la matière en délire, soutiennent la tribune de l'orgue. Au lieu que ces piliers soient posés sur leurs piédestaux, ils les portent, énormes, sur la tête, comme les mamamouchis de Molière haussaient leurs turbans boursouflés. Baroque aussi la chaire, puissant édifice à plusieurs étages, qui joue le marbre rouge, un marbre assoupli, étiré, gonflé en bahut pansu. Au rez-de‑chaussée règne un confessionnal faisant corps avec la chaire. Auprès, une femme jolie, petite, est debout, statue avenante, largement  p107 décolletée. Avec ses vives couleurs, ses gestes gais d'accueil, elle ne saurait représenter la Pénitence… Aux piliers, aux murailles, partout, gambadent — qu'on excuse le terme, nul autre ne serait aussi exact — un peuple de statues, pour la plupart des anges ; aucun ne présente rien, mais ce qui s'appelle rien, du recueillement de nos figures religieuses. Tous balancent les bras, lèvent les jambes ; les colorations multiples des vêtements, et le rose pâle des chairs, ajoutent encore à cette impression de vie follement prodiguée. Au faîte des piliers, par guirlandes au bord des voûtes, on voit des angelots, saisis par l'artiste dans l'élan de leur vol. L'un d'eux est posé comme un papillon tout en haut d'une colonne, au bord même du vide. Tout cela forme un ensemble papillotant de couleurs, dans ses mille attitudes exubérantes.

La même gaieté, trait caractéristique de ce style, se retrouve dans l'église Saint-Jean, qui dresse son fronton plat à redans limités par des volutes, devant la cour d'honneur de l'Université.

— Cette église fut commencée en 1387, m'apprend V… ; l'origine gothique en est reconnaissable aux trois fenêtres de l'étage intermédiaire. Devant ce véhicule antique, voyez trois étages de colonnes puissantes, posées sur des entablements dont les ressauts multiples annoncent le baroque qui rayonne plus haut en pignons brisés.

— N'aperçois‑je pas, sur l'abside, un semblable pignon sculpté ?

 p108  — C'est une particularité des églises en baroque lithuanien. Ici l'intérieur est tout à fait rococo : les statues sont blanches ; mais que de variété dans la décoration coloriée qui les entoure ! Et que de vie narquoise, que d'ironique fantaisie dans l'attitude de ces figures, même celles des prélats qui encadrent le maître-autel !⁠a

— Et le ghetto ?

— De ce pas nous y allons. Il constitue une ville véritable, Vilna comptant environ 70 000 juifs — soit 47 pour 100 de sa population — groupés pour la plupart dans ce ghetto, unique en Europe.

Imaginez un dédale invraisemblable de ruelles aux pavés hargneux, aux trottoirs de bois. Une odeur lourde et fade y flotte… que doit‑il en être dans les logis ? Ces venelles sont bordées de maisons basses, sombres, mal alignées, trouées à toutes les hauteurs de fenêtres de toutes les dimensions. Les façades, tigrées de pancartes aux caractères hébraïques, se creusent en boutiques noirâtres, sans air ni lumière, où l'on pratique tous les commerces connus et inconnus. Ou bien les murs sont percés de voûtes menant à des cours qui, communiquant entre elles, sont de vrais labyrinthes intérieurs ; là naît, vit, s'agite, brocante, aime, souffre et meurt, une population fanatiquement attachée à ses coutumes, et qui ne ressemble à rien de ce que nous connaissons en Occident.


[Un groupe de bâtiments de deux étages, accolés mais où une arche laisse passer une étroite rue, dans laquelle nous voyons une vingtaine de personnes, dont deux assises par terre.]
Une entrée du ghetto de Vilna

Un seul type : le juif d'Orient avec sa barbe en broussaille et ses habits râpés, mélange de  p109 laideurs misérables, qui, dès le premier abord, expliquent tout : son caractère, son mode de vie et son existence de paria. Mais que de variantes comporte ce type originel ! Voici, dans la cohue qui ce presse aux ruelles mal odorantes, des adolescents à l'expression mi-amère, mi-impudente, des jeunes filles à la peau fraîche, aux yeux étincelants, au sourire hardi. Sur le seuil des échoppes se tiennent des silhouettes cabossées, dont la prunelle vive et mobile semble uniquement occupée à chercher parmi les passants celui avec lequel on pourra faire des affaires. Et parfois la foule est fendue par un de ces patriarches à la démarche imposante, à la neigeuse chevelure, si nobles, malgré la pauvreté du costume, qu'aucune race au monde ne se peut enorgueillir d'une pareille majesté dans la vieillesse, et dont l'allure est si sereine, dont les yeux sont si calmes, qu'on s'émerveille à penser qu'ils sont de ce peuple agité, jacassant par les rues.

On se tait à notre approche, une défiance sournoise se peint sur les visages, à moins qu'on ne s'enquière, sur un ton glapissant, de ce que nous souhaitons acheter. Il faudrait nourrir un bien vif désir d'emplettes pour faire quelque achat en ce lieu… D'ailleurs ces boutiques, où une fenêtre malpropre ne dispense la lumière qu'avec parcimonie, sont abondamment garnies de marchandises empilées dans des casiers, suivant la loi d'un parfait désordre. Les devantures se caparaçonnant de panneaux d'un bleu  p110 déteint, cachant mal les verrues des murs ; sous les enseignes polonaises, des inscriptions hébraïques jouent au bilboquet avec les points rectangulaires des jods.

Indifférents aux sollicitations suraiguës, nous poursuivons notre chemin par les petites rues. Au détour de presque toutes se profile, dominatrice, la flèche ou la coupole de quelque église chrétienne. L'impression de dépendance qui en résulte n'a pas dû, au cours des siècles, aider à rapprocher des chrétiens les fils d'Israël.

De fait, ce peuple que nous voyons grouiller là autour de nous, n'apparaît en rien, ni par l'âme, ni par les habitudes, au pays dans lequel il vit. Las d'être la nation errante qui chemine sans foyer sur la terre, des fils d'Abraham, un jour, se sont fixés ici. Leurs descendants y demeurent enchaînés par la famille, le travail ou la pauvreté, à la place où leurs yeux se sont ouverts au soleil. Ils y vivent tassés en ce misérable quartier de la ville opulente, parfaitement indifférents aux changements de régime, voire de nationalité, qui passent bien au-dessus de leurs têtes. Ils méprisent les marchandages, les luttes et les joies du pouvoir, se rient également du vainqueur et du vaincu ; leur seul souci est de poursuivre leur existence sans trop de heurts, sous des conditions changeantes, s'inclinant jusqu'à terre par gros temps, pour redresser leur  p111 échine dès la tourmente passée. A la surface ils sont, suivant les événements, de caoutchouc ou de pierre ; mais leurs carcasses chétives transportent des âmes frémissantes, plus libres peut-être que ceux qui se vanteraient de les avoir asservies.

Risquons‑nous plus avant par les rues sinueuses au vocable bizarre : rue du Marché-à‑la-Viande ; rue des Gens-aux-Pieds-nus ;⁠b sur les seuils branlants, les habitants nous considèrent. Cependant, au-dessus de nos têtes se succèdent les arceaux coiffés de tuiles délabrées, et enjambant les venelles : tout s'écroulerait sans ces bras de pierre qui retiennent les murailles décrépites.


[Une ruelle longue de trente mètres environ, pavée de galets et bordée de bâtiments à étages dont les volets et les fenêtres sont pour la plupart ouverts. A l'arrière-plan nous voyons que l'issue de la ruelle est marquée par un arc, immédiatement derrière lequel nous apercevons un haut bâtiment d'au moins cinq étages. Dans la ruelle, une vingtaine de personnes, presque tous des hommes, s'acheminent ou se sont attardées pour causer.]
Le ghetto de Vilna
Passage conduisant du « Marché aux chiffons » à la « Rue aux Juifs ».

Voici un escalier de bois vermoulu, en voici d'autres… auprès, une voûte que ferme une grille. Entrons.

Aussitôt la grille franchie, nous nous trouvons dans un sorte de cité, carrefour intérieur qui connaît d'inextricables ramifications. Ces cours, qui communiquent entre elles, soit librement, soit par des grilles fermées a soir, s'étendent sur un espace relativement considérable : le juif y peut parcourir de longues distances sans quitter le ghetto.

Le spectacle qu'on rencontre en ces cours défie toute description. Un peintre futuriste le symboliserait par un mélange pittoresque — immonde — de guenilles séchant au soleil, de ruisseaux colorés de toutes les teintes, de baraques sordides à encorbellement inquiétants,  p112 escaliers disjoints et hangars pourris. Une innommable pouillerie grouille autour de vous, et toutes les choses suent la misère, et tous les hommes s'agitent sous une crasse séculaire. Vienne l'heure de la prière, les caftans graisseux, les châles râpés, les lévites verdies, convergeront vers la synagogue intérieure.

Cette salle délabrée est plus basse que terre : on y descend par plusieurs marches ; l'intérieur est misérable, la façade triangulaire de bois noirci, tout ornée de colonnettes, présente un aspect singulier de théâtre piteux. Quand, au bord du ghetto, on retrouve l'église lithuanienne, si nette avec son manteau de briques rouges, assise en son frais jardin, on a l'impression de reprendre pied dans le monde de la civilisation et de la vie, au sortir de quelque géhenne tortueuse et lamentable.

— Parmi nos vieux palais, me dit V…, je veux vous montrer celui des princes Radzivill, cette puissante famille à laquelle appartint longtemps, aux alentours de la Réforme, le gouvernement du Palatinat de Vilna.

— Cette maison est alliée à la plus authentique aristocratie de France, particulièrement à notre noblesse bretonne.

— C'est cela même. Voyez ce que les ans ont fait de leur palais.

Dans une cour de la rue des Fondeurs-de-Bronze, nous voici devant une longue façade qui dut, jadis, avoir grand air, avec ses anciens portails brisés, dont l'arc en plein cintre et le  p113 fronton ont été éventrés pour y ouvrir une baie inattendue — avec, aussi, les volutes sculptées entourant ses fenêtres. Maintenant le noble logis meurt, à la lettre, faute d'entretien. Je m'étonne :

— Comment ces grands seigneurs polonais peuvent‑ils laisser ainsi tomber en ruines l'un de leurs biens ?

— Polonais ? les Radzivill ?

V… soupire. Il reprend :

— Vous êtes bien mal informés, en Occident. Les Radzivill sont au vrai d'illustres descendants des Krivès, ou pontifes blancs, chefs de la primitive et quasi brahmanique théocratie lithuanienne du haut moyen âge. Ce sont deux Radzivill, les magnats Janus et Boguslav, qui, les derniers, tentèrent de secouer le joug polonais : en 1655, à Kédaïniaï, ils proclamèrent l'indépendance de la Lithuanie, croyant pouvoir compter sur l'aide des Suédois, qui firent défection.

Tout en causant, nous avons gagné l'église des Romanov :

— Vous disiez qu'elle date de 1912 ?

— Oui ; le tsar l'avait fait construire pour fêter le troisième centenaire de la dynastie.


[Une large avenue, vide sauf pour un seul piéton, conduit à une imposante église à l'arrière-plan : sombre, haute de quarante mètres environ, symétrique, avec une massive tour centrale coiffé d'un dôme. Le scène est enneigée ; des arbres et des fils électriques couverts de neige masquent entièrement le rez-de-chaussée de l'église. C'est l'église des Romanov à Vilnius, vue en 1925.]
L'église de la garnison

L'édifice est massif, solide et riche. Entre le clair appareil des briques blanches, les colonnes, pourtant fines et d'un seul jet, sont impuissantes à alléger l'ensemble, vigoureusement enraciné au sol, comme pensait l'être, sur le trône, la maison qui avait élevé ce temple à sa  p114 propre gloire. Cinq années plus tard, ces puissants autocrates étaient balayés par la tourmente ; l'église demeure… mais déjà des trous éborgnent les hautes fenêtres byzantines, des plaques de cuivre manquent aux coupoles bulbeuses… la colonie orthodoxe restée sur place pourra-t-elle entretenir l'un des plus pittoresques monuments de Vilna ?

Croquons ici, en quatre phrases, un coucher de soleil sur la colline Karolinka : une longue bande verte, drapée de sapins ; entre les fûts écartés flamboie l'or du couchant ; les cimes se détachent, avec une netteté d'ombres chinoises, sur un lac de pourpre ; plus haut dérivent lentement des nuages frangés d'or ; le trait éblouissant qui les souligne fait paraître les nuées plus sombres encore. Elles évoquent invinciblement, ces flammes embrasées rayonnant dans ce ciel, la Vision d'Antanas Zemaïtis, où le peintre campe, en un paysage semblable, la triomphale chevauchée du Vytis caracolant, glaive haut, dans une gloire vermeille.


Note de l'auteur :

1 Deux mois plus tard Mgr Matulievicz quittait son diocèse, avec l'agrément du Saint-Père. Il fut remplacé par Mgr Michalkievicz.

Note de Thayer : Selon Catholic-Hierarchy.org, Jurgis Matulevičius quitta le diocèse le 1er septembre 1925 ; son successeur, nommé deux mois plus tard, fut Jan Feliks Cieplak, lequel mourut dans quelques semaines, succédé à son tour par Romuald Jałbrzykowski.

Kazimierz Mikolaj Michalkiewicz devint bien évêque de Vilnius en 1923, mais auxiliaire seulement, jusqu'à sa mort en 1940.

Nous lisons en ligne qu'en 1925 Pie XI chargea Mgr Matulevičius de certaines fonctions essentiellement diplomatiques ; et que l'évêque fut béatifié par S. Jean Paul II en 1984 ou 1987.


Notes de Thayer :

a Nous lisons à GoVilnius qu'une grande partie de l'intérieur rococo fut démoli aux années 1930 par les soviétiques.

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b Habitant Paris, vous penserez tout de suite à la rue du Chat-qui-Pêche.


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Page mise à jour le 13 janv 25

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